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Entretien avec Yves Brunier / Casimir

Depuis que casimirland.com est devenu site officiel de Casimir, nous n'avions pas encore eu l'occasion de réaliser une véritable interview de son principal protagoniste. Eh bien voilà chose faite ! C'est donc par un beau jour de septembre que Casimir et son papa, Yves Brunier, nous ont accueilli sur leur île où nous avons pris le temps de bavarder autour d'un gros plat de gloubi-boulga.

L'entretien s'est déroulé en 3 temps :
1- Yves Brunier alias Casimir
2- Entretien avec Casimir
3- Yves Brunier, il n'y a pas que Casimir dans sa vie !


Yves Brunier alias Casimir.

M - Cela fait combien de temps maintenant que vous faites vivre Casimir ?
YB -
Casimir est né en septembre 1974, ça lui fait 28 ans.

M - Racontez nous la naissance de casimir, la gestation a-t-elle été longue ?
YB -
Ca s'est fait très vite. Initialement, Casimir est né pour faire 90 émissions sur FR3 Marseille en 1974. Il y a eu une série de personnages créés en croquis, Casimir a été selectionné. Ensuite il a été fabriqué en 2 mois 1/2. Le costume a tout de suite été fabriqué en 2 exemplaires, par sécurité. Encore aujourd'hui la fabrication de casimir demande au minimum 4 semaines de travail continu, depuis la sculpture, l'assemblage, la couture et les mécanismes de la tête.

M - Casimir a donc un jumeau caché ?
YB -
Oui, c'est vrai, je dis toujours que Casimir est unique et qu'il n'a pas été cloné. En fait il y a déjà eu à ce jour 11 exemplaires, le onzième est né en septembre 2002.

M - Et d'où vient son prénom ? pourquoi est-il orange ?
YB -
Le prénom a été choisi par Izard et hasard sur le calendrier. Il fallait un prénom pas trop courant... mais il y en a pas mal en Pologne. Concernant la couleur, Casimir avait d'abord été pensé en vert, mais il aurait fait un peu caméléon dans le décor déjà très vert de l'île aux enfants. Il a donc mûrit pour obtenir ce bel orange.

M - Lorsque vous revêtez la peau de Casimir, dans quel état d'esprit êtes-vous ?
YB -
Il n'y a pas d'état d'esprit. En fait, à l'inverse du travail de comédien classique, Casimir, c'est un dédoublement immédiat et constant. C'est vraiment "entrer dans la peau du personnage" au sens physique et au sens figuré. Quand je suis dans sa peau de mousse et de tissu, je deviens immédiatement Casimir, c'est automatique. D'ailleurs, quand je participe à des spectacles ou des soirées, cela surprend souvent car même si lors des préparatifs, on rencontre des problèmes techniques ou autres, on est énervé et stressé, à partir du moment où je deviens Casimir, j'ai la voix de Casimir, l'esprit de Casimir et j'ai oublié tout le reste. C'est vraiment un dédoublement permanent et immédiat.

M - Pendant les années de l'émission, comment se passait le tournage ?
YB -
Le rythme était de 2 semaines de préparation (écriture, répétitions) suivies de 2 semaines de tournage. Pendant la période de tournage, en une journée 2 à 2 épisodes 1/2 étaient tournés, c'était du sitcom avant la lettre. J'ai justement revu récemment un ingénieur du son qui faisait partie de l'équipe. Il me rappelait que nous utilisions les tout premiers micros HF, qui étaient encore énormes à l'époque, ils étaient intégrés au costume, depuis la technique a bien évolué.

M - Après les huit ans d'émission, est-ce que ça vous a manqué de ne plus porter le costume ?
YB -
je portais le costume 2 semaines par mois, et cela pendant 10 mois par an. Non ça ne m'a pas manqué, au contraire ! En effet, il fait tellement chaud dans Casimir, c'est très physique. Plus on reste dedans, plus il fait chaud ! Donc quand j'ai arrêté de porter le costume, j'ai pris quelques kilos. Professionnellement ça ne m'a pas manqué non plus car j'ai enchaîné avec d'autres projets.

M - Pendant la période où Casimir était plus ou moins "au placard", que ressentiez vous ?
YB -
Je trouvais cela normal. Après l'arrêt de l'Ile aux enfants, on a enchaîné sur le Village dans les nuages. Pendant 15 ans, j'ai travaillé sans discontinu sur d'autres projets, d'autres émissions notamment avec Christophe Izard. J'ai créé et animé d'autres personnages. En fait Casimir ne me manquait pas du tout. Je n'imaginais même pas du tout qu'il ressurgirait comme cela. Pour moi il était mort de sa belle mort et restait un bon souvenir pour tout le monde.

M - Votre meilleur souvenir de tournage ?
YB -
Il n'y a pas vraiment un souvenir marquant, c'est plutôt l'atmosphère générale qui est mémorable, c'était un jeu permanent. On s'amusait énormément. C'était une mayonnaise qui avait pris, il y avait une entente dans l'équipe. Une chose aussi très importante, et je pense rare à la télé, c'est que certains comédiens étaient co-auteurs des textes. Chacun amenait des choses personnelles. J'ai beaucoup fait évoluer le caractère de base de Casimir. Christophe Izard nous laissait une grande liberté tout en supervisant les choses. Il y avait une très grande liberté de création et un plaisir permanent. Je me souviens tout de même d'anecdotes, pas toujours drôles sur le moment d'ailleurs : Lorsqu'on tournait en plein été dans le studio non climatisé, ce n'était pas toujours marrant. Un jour de tournage, la boîte d'épingles d'une couturière s'était renversée dans le costume, on l'avait soigneusement secoué pour toutes les sortir, mais une épingle était restée et s'était plantée dans mon talon alors que je dansais. Je hurlais en faisant des bonds de 1 mètre alors que tous sur le plateau étaient écroulés de rire de voir Casimir sauter comme cela d'un bout à l'autre du décor !

M - Casimir, c'est vous ? ou pensez vous que le personnage ne vous appartient plus ?
YB -
Les deux en même temps. En fait aujourd'hui je dissocie complètement l'image de Casimir, que l'on peut voir un peu partout, et le vrai Casimir, la marionnette que j'anime. Le Casimir réel, c'est complètement moi. Lorsque je suis dans la marionnette, c'est moi qui le contrôle, qui le fait vivre et s'exprimer. Et puis il y a l'utilisation de son image, que ce soit sur un plan commercial ou télévisuel, qui m'échappe et que je ne contrôle plus.

M - Souhaitez vous que quelqu'un prenne un jour la relève ?
YB -
Inévitablement, oui. Il y quelques années, on a fait deux ou trois tentatives qui n'étaient pas toujours heureuses. Aujourd'hui, il y a Régis, qui prend la relève de temps en temps. Je le connais depuis vingt ans et j'ai une confiance absolue en lui. Evidemment, il n'a pas tout à fait la voix de Casimir mais en même temps il a un respect absolu du personnage. En tout cas, il n'y aura pas 36 remplaçants, Casimir n'est pas comme les personnages Disney qui n'ont pas le droit de parler et ne sont que les représentations en volumes des dessins animés. Lui il est vivant et doit pouvoir s'exprimer ! Si c'est pour faire un casimir figurant et muet, cela n'a pas d'intérêt, éventuellement pour faire un play-back sur une chanson, mais ça s'arrête là. A l'heure actuelle il n'existe qu'un Yves Brunier-bis pouvant entrer dans la peau de Casimir, c'est Régis !

M - Vous est-il déjà arrivé de rêver en casimir ?
YB -
Disons que je pourrais être jaloux de Casimir, mais Casimir ne peut être jaloux de moi puisque c'est lui qui est connu. Rêver en casimir, non puisque je suis casimir lorsque je suis dans sa peau, on est même à la limite en conflit quelques fois. Casimir est toujours totalement positif, il peut en souffrir parfois mais d'un autre coté il peut se permettre de tout dire. On lui pardonne toujours. En fait c'est assez complexe.

M - Que pensez vous du phénomène "adulescents" ?
YB -
Je pense que c'est une chose indispensable. C'est un retour aux sources. C'est la génération de l'âge d'or de la télé, ces années là, toutes les émissions de cette époque ont marqué leur public. En fait c'est un ensemble, Chantal Goya, les fraises Tagada, Casimir etc... Aujourd'hui alors que beaucoup sont stressés et ont besoin de s'aérer, c'est le moyen très simple pour retrouver ses racines et se défouler, il n'y a rien de dramatique. C'est pas parce qu'on plonge là dedans qu'on est débile, on peut très bien être chef d'entreprise, avoir des responsabilités et aimer se déguiser en Albator le samedi soir :)

M - Pour conclure, vous et Casimir, aucun regret ?
YB -
Non rien de rien, je ne regrette rien :) Casimir c'est huit ans de vie commune, c'est une part importante de ma vie. Dire qu'au départ on était parti pour trois mois !

Propos recueillis par michèle s.Octobre 2002
Ce texte est la propriété de son auteur et ne peut être réutilisé sans son autorisation.

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